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Jeunes diplômés africains très souvent retraités sans emploi ! |
D’abord, la création de grandes écoles et universités privées se fait à un rythme où le contrôle semble être ce qui est le moins important. On a même dit que tant que vous avez de quoi soudoyer les agents et les ministres en charge de ces départements, vous pouvez créer votre grande école ou votre université qui pourrait s’occuper de secteurs d’activités qui n’existent même pas dans les pays concernés. Cela n’est d’ailleurs pas loin de ressembler à un très beau texte de Fidel Castro, Cuba bayo Batisto, où le dirigeant maximó dénonçait déjà en 1958 dans son pays les mêmes tares que des pays africains ne s’émeuvent pas de maintenir même en plein 21ème siècle. Pitoyable retard ! Les gouvernements africains autorisent donc à tout vent l’ouverture de grandes écoles ou d’universités privées mais ne se préoccupent même pas de ce que on y enseigne ni même de la compétence de ceux qui y exercent. Et chaque année, on fait semblant de compatir au faible taux d’admissibilité aux différents examens. Plus grave, ceux qui disent avoir réussi aux examens sont justes heureux le premier jour de leur admissibilité. Car, le reste du temps ils sont assurés de s’engager dans de long moment de galères. Ni les établissements qui les ont charmés, ni l’état sensé les protéger n’a cure de ce qu’ils pourraient devenir. Dans cette situation, on peut dire que les États africains sont à plusieurs titres responsables de la misère de leurs jeunesses estudiantines. Alors qu’ils sont garant, de l’éducation et de l’insertion, on ne voit pas bien ce qu’ils font pour cette jeunesse. Mais quand il s’agit de l’attirer dans des meetings politiques inutiles, là, nos chers acteurs des gouvernements africains, savent s’y prendre et leurs paroles mielleuses qui cachent en fait de véritables venins, savent se mettre à la disposition des jeunes.
S. Amara
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