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lundi 13 décembre 2010

Election présidentielle en Côte d’Ivoire : Les décisions hâtives de la communauté internationales.


Que mijotent-Sarkozy et Obama contre Laurent Gbagbo ?

La France de Nicolas Sarkozy, les Etats Unis de  Barack Obama et quelques uns de leurs soumis dans la fameuse communauté dite internationale ont donné à voir encore ces jours-ci, au monde entier, une image d’empressement, de mépris, de décisions hâtives sur un pays en voie de développement.  Cette fois, c’est la Côte d’Ivoire, pays de l’Afrique de l’Ouest avec 20 millions d’habitants environs, assez riche, avec 30% d’étrangers  qui subit tout le dénie de démocratie de ceux qui pourtant se présentent comme les champions de la démocratie, de l’équité, de la justice.
Aux lendemains du second tour de l’élection présidentielle qui s’est tenu  en Côte d’Ivoire le 28 novembre 2010, le président de la commission électorale indépendante  (Cei, mais dominé en fait par les parties de l’opposition et de la rébellion armée) M. Youssouf Bakayoko, est allé tout seul dans un hôtel, qui sert d’ailleurs de quartier général d’un des candidats au second tour, après avoir dépassé le délais qui lui était imparti, pour annoncé provisoirement M. Alassane Dramane Ouattara candidat du Rdr (parti d’opposition, allié à une rébellion qui a coupé le pays en deux depuis 2002), vainqueur de l’élection présidentielle, sans autre forme de procès devant le Président de la République M. Laurent Gbagbo, pourtant favori.
 Il n’en fallait pas plus pour que des individus à l’Onu, la France, les Etats-Unis, quatre membre sur quinze de la Cedeao, quelques membres de l’Union africaine courent, se précipitent, déclarent avec menaces, intimidations à l’appui que c’est Alassane  Dramane Ouattara qui est le gagnant de cette élection et personne d’autre.  Comme si c’est ce résultat qui était obligatoirement  attendu. Et ils oublient du même coup comme s’ils s’étaient eux-mêmes entourés d’une amnésie les conditions dans lesquelles le président de la Cei a déclaré Ouattara vainqueur, l’existence de la Cour constitutionnelle qui doit donner les résultats définitifs, les recours en annulations déposé par le camp du candidat Laurent Gbagbo  auprès de cette Cour, le vote émaillé d’empêchements, de bourrages d’urnes, de gonflements de la population électorale, de la baisse du taux de participation, de procès verbaux truffés d’erreurs criardes, d’assassinats, d’atteintes à l’intégrité physique, de viols dont de milliers d’électeurs ont été victimes  dans plusieurs département du pays.  Des actes perpétrés par les rebelles des forces nouvelles qui n’ont toujours pas été désarmés mais auxquelles la même communauté internationale a dit qu’il fallait accorder une confiance aveugle. Certainement pour que le piège fonctionne bien.
Comme il fallait l’espérer, pour une juridiction aussi suprême et honorable comme la Cour constitutionnelle de la Côte d’Ivoire, celle-ci, après avoir fait le travail de justice qui est le sien, a clairement et définitivement donné Laurent Gbagbo vainqueur  avec plus de 51% au second tour de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 de la Côte d’Ivoire.
Mais comme la poutre qui recouvre entièrement leurs visages, ni la France de Nicolas Sarkozy, les Etats-Unis de Barack Obama, quelques membres de la fameuse communauté internationale, qui chantent à bout de bras la démocratie, la justice, la transparence ne veulent, pour la Côte d’Ivoire, ce pays africains, peut-être d’indigènes et de barbares à leurs yeux, faire respecter ces principes sacro-saints et universels. Pour eux, seule leur force compte. La démocratie, la loi ce n’est pas bon pour des petits pays comme la Côte d’Ivoire. Ils ont décidé, tout le monde doit se plier.
Or, en Côte d’Ivoire, ce n’est pas comme cela que les choses se font depuis quelques temps. Le pays a lui décidé de se mettre au goût de la justice, de la démocratie, du respect des institutions et de leur fonctionnement.  La fameuse communauté internationale, en ne comprenant pas cela se discrédite chaque jour un peu plus et nous fait comprendre tout le sens du mal qu’elle commet en Israël, en Palestine, au Liban, en Irak, en Afghanistan, en Iran, à Cuba, au Soudan, en Somalie,  au Venezuela, en RDC, au Rwanda etc.
Les ivoiriens ne veulent pas faire partie de ce long cortège funèbre. C’est pourquoi tous ceux qui ont encore une âme universelle à travers le monde doivent se mettre aux côtés de ce peuple qui sort de 10 ans de guerre absurde et montée de toute pièces par les mêmes affreux. Or, il ne faut plus que l’effroyable se reproduise et que les injustes continuent de ricaner devant tous les efforts des justes. Le monde compte partout, fort heureusement, y compris en France, aux Etats-Unis et à l’Onu des véritables valeurs qui ont l’obligation de faire triompher le Droit sur l’opprobre, la Vérité sur l’usurpation, l’Harmonie sur l’état de guerre.


Salifou Amara
salifouamara@yahoo.fr          


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