
Comme l'avait expliqué le quotidien new yorkais, les services du procureur ne croient plus vraiment aux déclarations de la femme de chambre, Nafissatou Diallo qui serait liée par ailleurs à des activités criminelles et de blanchiment d'argent. Plus de 100 000 dollars auraient transité sur son compte en deux ans. Elle aurait également menti à plusieurs reprises sur son passé. Il reste que la réalité de rapports sexuels, le 14 mai, dans la suite du Sofitel de Manhattan, a été établie par les analyses ADN...
18 heures. Contre-attaque. Selon Kenneth Thompson, l'accusation de trafic de drogue contre sa cliente est un «mensonge». Situation incroyable : l'avocat s'en prend au procureur qui aurait, selon lui, «maltraité» Nafissatou Diallo.
17h54. Les avocats de la plaignante réagissent immédiatement. Devant la presse, Kenneth Thompson raconte, avec force détails, l'agression sexuelle dont Nafissatou Diallo a selon lui été victime : «DSK a déchiré ses collants. Elle a recraché son sperme, dégoutée». Les «preuves médico-légales» sont avec lui, estime-t-il. «Ma cliente a été victime de mutilations génitales (en Afrique ndlr), c'est pour cela qu'elle est venue aux Etats-Unis», rappelle-t-il. C'est une véritable plaidoierie en direct qu'il tente devant les caméras.
17h52. Les avocats de DSK saluent la probité du procureur et la décision du juge. Pour eux, la prochaine étape est l'acquittement de leur client.
17h49. L'hélicoptère d'une télévision new yorkaise suit vers leur domicile la voiture dans laquelle DSK et son épouse se sont engouffrés à la sortie du tribunal.
17h48. DSK est sorti du tribunal souriant, visiblement soulagé, la main sur l"épaule d'Anne Sinclair.
17h40. DSK est libéré sur parole. Le juge Michael Obus précise toutefois que le dossier DSK «n'est pas clos». La justice garde donc son passeport.
17h37. La justice accepte de lever la caution de Dominique Strauss-Kahn.
17h35. Le juge est entré dans la salle d'audience.
17h32. Premiers sourires échangés entre Brafman et Taylor, les avocats de DSK.
17h30. Messes basses. Kenneth Thompson, avocat de Nafissatou Diallo, discute à voix basse avec l'équipe du procureur. Benjamin Brafman fait de même.
17h11. Dominique Strauss-Kahn est désormais dans la salle d'audience. Son avocat Benjamin Brafman est arrivé également. L'équipe du procureur vient d'entrer dans la salle. Plus d'une centaine de journalistes sont présents.
17h01. Selon l'agence de presse AP, le procureur va bel et bien libérer DSK et lui restituer le montant de la caution.
16h59. DSK et son épouse viennent d'arriver au tribunal pénal de New York. Le couple est entré dans l'enceinte du bâtiment d'un pas déterminé.
16h55. DSK et Anne sinclair ont quitté leur maison de Tribeca.
16h50. Nafissatou Diallo de moins en moins crédible. La victime présumée n'aurait pas seulement menti sur son passé mais également sur les faits qui sont aujourd'hui reprochés à DSK, selon les informations du procureur de Manhattan, révèle BFMTV.
16h45. Moins d'affluence. Selon les reporters du NYT qui attendent devant le tribunal, l'affluence à l'extérieur est bien plus faible que lors des précédentes audiences, lors desquelles on avait notamment vu des femmes de ménage et des féministes manifester.
16h42. Mobilité réduite. Selon Bloomgerg TV, DSK sera malgré tout soumis à des restrictions dans ses déplacements.
16h30. «Rien ne change» aux faits reprochés à DSK. Dans un courriel adressé au New York Times, Me Kenneth Thompson, avocat de la victime présumée, ne dément aucune des révélations du prestigieux journal mais affirme que «rien ne change le fait très important qui est que Dominique Strauss-Kahn a commis une agression sexuelle violente dans une chambre d'hôtel du Sofitel» .
16h26. La presse attend. Une heure avant le début de l'audience, une centaine de journalistes sont déjà en place devant le tribunal. Les chaînes de télévision ont installé des tentes et des projecteurs en attendant l'arrivée de l'accusé.
16h05. Le procureur accepte de libérer Strauss-Kahn sur parole, selon Bloomberg TV. Sa caution d' un million de dollars, payée par Anne Sinclair pour éviter la détention préventive, serait également rendue. Ces informations ne seront sans doute pas confirmées avant l'audience surprise de DSK, prévue à 17h30 heure de Paris.
16 heures. La presse américaine et britannique fait volte-face. Les journaux anglo-saxons n'ont pas attendu l'audience de DSK ce vendredi après-midi pour changer de ligne éditoriale sur le scandale. Longtemps dans le collimateur des médias, DSK apparaît désormais comme une victime, et Nafissatou Diallo comme une escroc. Les tabloïds notamment font un pas en arrière. Le New York Post qualifie la plaignante de «présumée victime», le New York Daily News de «soi-disant victime». Dans les journaux britanniques, la critique se réoriente sur le système judiciaire américain.
14h04. Un frère de Nafissatou Diallo défend sa soeur. Depuis Conakry en Guinée, Mamadou Dian Diallo rejette les informations selon lesquelles sa soeur serait impliquée dans des activités criminelles. «Je démens catégoriquement les accusations portées contre ma soeur sur une prétendue implication dans des histoires de vente de drogue et de blanchiment d'argent», déclare à l'AFP et Radio France Internationale (RFI), Mamadou Dian Diallo (...) C'est archi-faux. Nous savons que c’est un combat entre David et Goliath, entre les riches de la terre et la pauvre jeune femme issue d’une famille pauvre, d’un pays pauvre, mais la vérité éclatera un jour»
13h46. La suspension de la primaire pas à l'ordre du jour. Le porte-parole du PS Benoît Hamon indique qu'une suspension de la primaire socialiste n'est «pas à l'ordre du jour aujourd'hui», malgré les derniers rebondissements de l'affaire. «Je ne sais même pas si les charges (contre DSK) seront abandonnées», dit-il sur Public Sénat/LCP, ajoutant notamment vouloir attendre si «ce qui relève du commentaire va être confirmé par la justice américaine».
Source Reuters
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