Le tollé général qui s’est emparé de la papauté à Rome, de l’Union Européenne à Bruxelles, de la classe politique et des médias en France à la suite des démolitions des campings cars, de l’expulsion des roms en majorité ressortissants des pays de l’Est, pour ces derniers temps de Roumanie particulièrement, prouve au moins une chose : expulser des blancs, cela choque plus que d’expulser des noirs, des arabes bref, des africains. La communauté dite internationale, s’émeut en effet de ce qu’on installe des ressortissants étrangers, roumains pour la plus part dans des gymnases, qu’on sépare les enfants, les femmes et les hommes et qu’on les ramène chez avec un billet d’avions et 300 euros. Oh ! Que ces choquant ces familles européenne qu’on “maltraite’’ ainsi. Mais que dire de ces expulsions sauvages des arabes et des noirs, africains en majorité, menottés, frappés, bâillonnés des fois pour ne pas écouter leurs pleurs et qu’on jette comme des paquets dans des avions pour n’importe quelle destination en Afrique sans tenir compte de leurs Etats d’origine. Elles sont combien, ces voix qu’on entend aujourd’hui et qui parlent à tue-tête, alors que depuis des lustres, arabes et noirs, des peuples qui ont tant donné de leur chair et de leurs biens pour la grandeur de la France et de nombreux pays Européens sont traités justes comme des animaux quand la décision est prise de les mettre dehors. On reproche aux roumains expulsés de France de ne pas être en règle pour résider sur le territoire français. Un même reproche qui est fait aux arabes et aux noirs. Mais dans le cas des derniers, ils peuvent être traités pire que animaux dangereux sans que cela n’émeuvent personne. Des rapatriés arabes et africains arrivent chez eux, sans bagages, sans argent, des dents cassés, des membres brisés, humiliés au maximum lors de leur détention (dans leurs cas, ils sont perçus comme des criminels) ; mais qui cela a-t-il une fois ému ? A-t-on entendu Rome, Bruxelles où quelques autorités de premiers poids de tous ces pays européens dits civilisés? Cela n’a jamais été le cas. Une façon de dire que tous les sans-papiers dans les capitales européennes ne sont pas traités de la même manière. Les blancs valent mieux que les noirs et les arabes. Et cela ne s’appelle pas autrement que du racisme. L’histoire est têtue et il faut craindre que cela se passe en sens inverse dans un, deux ou trois siècles sans que cela n’émeuve encore personne. C’est pourquoi, il faut toujours militer pour les valeurs universelles d’équité, de justice et fraternité pour ne pas perpétuer la barbarie, l’injustice inhumanité qui ont actuellement cours sous nos yeux.
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