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Michael Jackson, requiem pour un artiste splendidement seul avant sa mort ! |
Voilà plus d’un an qu’est décédé dans des conditions qui restent encore non élucidées, the king of pop, le meilleurs artistes de ces 50 dernières années, le Roi de la musique Pop, Michael Jackson. A son décès et ce jusqu’à aujourd’hui, et peut- être même éternellement, le monde continuera de pleurer, d’aduler, de chanter, de danser celui pour lequel se dégage une unanimité sur son talent de chanteur et de danseur. A sa mort, en juin 2009, l’an dernier, à la commémoration de son décès, artistes de tous les milieux, peuples de toutes les contrées, des individus libres tout comme ceux encore détenus dans les mailles de la prison, des Chefs d’Etat, des fans qui se comptent en milliards de personnes, continuent d’espérer que Michael ne soit pas mort. Sur le net, dans les maisons de disque, ces chansons ; mêmes les plus anodines, sont devenues des tubes. Y a-t-il meilleur hommage que cela pour un artiste ? C’est sûr que non ! Pourtant, un regard dans le rétroviseur, nous laisse tout de même perplexe !
Dans son enfance d’artiste, pendant tout le temps où ses frères et lui constituaient les Jackson five et surtout tout au long de sa riche et passionnante carrière internationale, Michael Jackson était constamment traqué par des médias, des paparazzis, des producteurs, des réalisateurs, des policiers, des juges, des avocats, de simples hommes ou femmes, des familles…
Tantôt, Michael était exposé comme étant un enfant surexploité par son propre père, qui ne l’aimerait pas. Et par extrapolation, ses frères avec qui il constituait pourtant le groupe des Jackson five seraient jaloux de lui ! La rumeur, les mauvaises paroles de ce genre vont être véhiculées durant toute la vie en famille de Michael. Et personne, quoiqu’aimant ce que faisait cette famille pour égayer les mélomanes, n’a rien trouvé à dire !
Mais, le pire, c’est le lynchage médiatique, policier, judiciaire et des commérages de toutes sortes sur la personne de Michael Jackson, tout au long de sa carrière internationale, jusqu’à ce que mort s’en suive. Lorsqu’on parle moins de ce dont vous être capable en terme de travail, de talent, de dons pour s’acharner sur ce qui est loin de vous définir véritablement, il y a de quoi pourrir votre vie. Et, on prenait bien plaisir à pourrir la vie de Michael Jackson. On le traitait de pédophile, d’accroc à des drogues pour supporter la fatigue, d’utiliser des produits éclaircissants, de faire toutes sortes de chirurgies esthétiques pour devenir blanc, de payer des mères porteuses etc.
Contre tout ça, une fois de plus le monde entier qui pleure subitement Michael Jackson aujourd’hui, n’a rien dit. Deuxième acte de complicité et de culpabilité.
Et c’est seulement à sa mort, qu’on apprend qu’en fait de pédophilie, Michael n’en était jamais capable parce qu’il était lui-même un grand enfant, incapable de faire du mal à d’autres enfants.
Victime d’un accident d’incendie lors du tournage d’une publicité pour une certaine boisson, il a dû subir des interventions chirurgicales, utiliser des produits qui ont éclairci certaines parties de son corps et à la recherche d’une certaine uniformité de son physique, certains des médicaments ont fini par constituer pour lui une drogue et l’aurait obligé à s’abonner à des chirurgies esthétiques. Toute cette souffrance, Michael Jackson était seul à la supporter. Parce qu’au dehors, il n’y avait que clameurs, calomnies et colportages. Envers et contre tous Michael Jackson a supporté seul tout cela, avec des arrestations, des procès humiliants qui allaient des fois même jusqu’à la fouille de ses parties intimes. Durant tous ces temps, la pop star qu’on pleure aujourd’hui avait besoin de biens de soutiens mais il était plutôt étrangement seul ! C’est donc notre culpabilité mondiale que nous traduisons dans ces pleures pour Michael Jackson, pour tout le mal que nous lui avons fait de ne l’avoir pas soutenu alors que nous l’aimions tant. Il nous pardonnera peut -être cette faute lourde. Il est resté toute sa vie un enfant aimant. Pour notre part il nous faut nous confesser tout simplement.
S. Amara
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