 |
| L'or noir, .... |
On comprend mieux depuis quelques temps ce qui arrive à la Côte d’Ivoire depuis la proclamation des résultats du second de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 qui donne Laurent Gbagbo vainqueur. Le président français, Nicolas Sarkozy, des milieux politiques et d’affaires français, des cercles d’influence du pouvoir de Barack Obama et un conglomérat à l’ONU penchent plutôt pour Alassane Ouattara, le candidat du parti d’opposition RDR et de la rébellion armée qui divise en deux le pays depuis 2002. Mais Ouattara est retranché dans un hôtel à Abidjan avec un manque total de soutien populaire comme cela aurait dû être le cas pendant que la vie poursuit son cours normal dans la zone gouvernementale.
 |
| ...et le Cacao sont devenus le nouveau nerfs de la guerre en Côte d'Ivoire !? |
Ce soutien des puissances étrangères à Alassane Dramane Ouattara, la France en particulier, s’explique par le fait que l’homme est très disposé à livrer les richesses de la Côte d’Ivoire, sans une réelle contrepartie pour le peuple ivoirien. L’individu l’a d’ailleurs prouvé à l’époque où il était premier ministre du président agonisant Felix Houphouet Boigny de 1990 à 1993en vendant à vils prix et même des fois, à des prix symboliques, plusieurs riches et viables entreprises de l’Etat ivoirien à ses mandats français. Depuis la division du pays en 2002, il a réussit grâce à la rébellion armée qui se réclame toujours de lui, à vendre une bonne partie du cacao du pays et à permettre le pillage du sous sol de la partie Centre Nord et Ouest de la Côte d’Ivoire par des mains très proches des milieux français. Alassane Dramane Ouattara paraît donc le mieux placé pour la France, les Etats-Unis, à continuer de livrer au détriment des ivoiriens, les richesses que le pays ne cesse d’engranger.
En effet, outre d’être le premier producteur mondial de cacao (Avec environ 1,2 million de tonne que Laurent Gbagbo envisage de faire monter à 2 millions de tonnes), la Côte d’Ivoire, et de nombreux experts l’affirment clairement va dans les années à venir devenir un grand producteur de pétrole. On affirme même que les réserves d’or noir découvertes dans le pays, principalement dans sa zone côtière pourraient permettre au pays de faire partie de l’OPEP, cette organisation qui regroupe les plus grands producteurs de pétrole du monde. C’est donc pour mettre la main sur cette manne que la France de Nicolas Sarkozy et les Etats Unis de Barack Obama, ont décidé que ce sera Alassane Dramane Ouattara, quel que soit le résultat du scrutin présidentiel et non Laurent Gbagbo, qui doit être à la tête de la Côte d’Ivoire pour leur en réserver l’exclusivité de la production.
De Laurent Gbagbo en effet, Sarkozy, craint qu’il ne soit pas si doux comme un matou pour non seulement lui donner à lui et à ses copains tout le pétrole et le cacao de la Côte d’Ivoire mais en plus que les bénéfices au profit du peuple ivoiriens soient trop équitables. En plus Laurent Gbagbo est perçu comme un Président totalement différents de plusieurs de ses pairs africains qui eux ont bien assimilé la leçon du valet, du bouche cousu et de la fidélité esclavagiste. L’esprit d’indépendance l’anime trop aux yeux des pouvoirs politiques français et de leurs alliées. Or, ils ont besoin d’un Président bien dressé, très peu ou pas du tout affecté par les conditions de vie de ses populations.
Gbagbo ne correspond pas du tout à ce genre de Président puisqu’il a un si grand esprit nationaliste et d’indépendance pour lequel, il peut se permettre d’être l’ami de l’Iran, la Chine, la Russie… Des pays totalement aux antipodes de la France et des États- Unis. Alors, leur crainte s’accentue et ils croient que la meilleure formule pour eux, c’est de parachever la guerre qu’ils ont fait à la Côte d’Ivoire en faisant cette fois-ci un coup d’Etat électoral. Là où il faut tout simplement discuter avec Laurent Gbagbo, qui parce que très ouvert, le sera que forcement avec eux aussi. Imposer coûte que coûte Alassane Dramane Ouattara serait catastrophique pour tout le monde car, il n’est pas sûr qu’il puisse s’installer et que les compagnies françaises ou américaines puissent exploiter le moindre petit baril de pétrole. Le delta du Niger au Nigéria et AREVA au Niger avec tous les actes sabotages, de rébellion sont assez proches de la Côte d’Ivoire ; il ne faut pas l’oublier. Vaut-il la peine qu’on reproduise cela dans ce pays qui n’aspire qu’à la tranquillité, à la paix et au développement ?
S.Amara
salifouamara@yahoo.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire