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vendredi 11 février 2011

Côte d’Ivoire :La politique va-t-elle l’emporter sur l’économie ?

La dynamique Côte d'Ivoire risque de sombrer
La Côte d’Ivoire est un pays à fortes potentialités naturelles, humaines et  infrastructurelles. Mais depuis plus d’une dizaine d’année, le pays s’enfonce chaque jour dans des considérations politiques au détriment de ce qui  a jusqu’alors fait sa valeur : sa créativité économique.
La Côte d’Ivoire est connue dans l’Afrique de l’Ouest comme un pays à forte ressources humaines presque dans tous les domaines. Le pays exporte en plus des compétences dans de nombreux autres pays africains tels la Guinée Equatorial, le Gabon, la Centrafrique, la RDC, la Tunisie, le Maroc, l’Afrique du Sud, l’Angola etc . En terme de ressources naturelles, le pays est premier producteur mondial de cacao, deuxième d’anacarde avec un sous sol riche en pétrole, or, diamant, fer, manganèse etc. Il est constamment inondé par une pluviométrie tout à fait favorable. Au niveau infrastructurel, son quartier des affaires, le Plateau avec son architecture futuriste est joyeusement appelé « le Manhattan d’Afrique ».  Son port d’Abidjan est l’un des meilleurs d’Afrique. Des multinationales se sont installées depuis de nombreuses années dans le pays et inondent quasiment tout le marché Ouest africain.
Ça c’est pour les bons points. A part cela, la politique semble être devenue la seule denrée comestible pour ceux qui assurent le pouvoir en Côte d'Ivoire ou ceux qui aspirent être aux commandes. Et cela depuis au moins 10 ans. Comme résultats, les jeunes qui constituent la majorité des 20 millions d’habitants sont au 4/5 en quête d’un premier emploi, d’un financement pour travailler à leur propre compte ou même de bourses pour terminer leurs études universitaires. Le taux de pauvreté qui était en 1985 de 11% est passé à au moins 50%  en 2010. Le pays consomme à 90% le riz, mais exporte en majorité cette céréale alors qu’elle a toute les commodités de production. La prévalence d’infection au VIH est encore le plus élevé de l’Afrique de l’Ouest et est tout simplement catastrophique en zone contrôlée par la rébellion.  Le paludisme continue d’être un problème de santé public pour les ivoiriens. La cherté de la vie est devenue criarde. Le pays produit du pétrole mais les coûts sont élevés plus que dans les autres pays de la sous région. Les taxes sont étouffantes et de plus en plus d’usagers ou d’entreprises ne cessent de dénoncer cela. Les femmes sont plus vulnérables dans cette pauvreté grandissante. Elles sont livrées à toutes sortes d’abus. Mais comme solution, c’est la politique qui sert à focaliser toutes les attentions quand il ya pourtant tant à faire pour faire changer les choses.
Il faut par exemple commencer à prendre des mesures pour clairement diminuer le coût de la vie en agissant sur la fiscalité par exemple en ce qui concerne le carburant, le riz, le sucre, l’huile et d’autres denrées de grandes consommation. La commercialisation des produits vivriers souffre sérieusement d’un problème de moyens de locomotion et d’une véritable organisation. Conséquence, le prix des produits vivriers peut être exponentiel dans des localités alors que ces mêmes produits pourrissent ailleurs. La main d’œuvre agricole est disponible mais mal utilisée et mal encadrée ou même pas du tout encadrée. La corruption dans l’administration et chez les forces de l’ordre tout comme chez les rebelles est ahurissante. Freinant du coup l’économie, les investissements etc. Le climat des affaires est malsain et les appels d’offres sont faits avec une dose de copinage.
La Côte d’Ivoire a pourtant toutes les potentialités pour faire face à cette situation délétère au lieu de s’enliser dans de futiles débats politique qui tuent au sens propre comme au figuré des populations livrées à des politiciens qui font plus sont malheur que son bonheur.
Salifou Amara
salifouamara@yahoo.fr

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