M. Miaka Oureto, sg du Fpi |
Le Chef de division des affaires politiques de l’Onuci, Marguerite Roy, le chargé d’affaires à l’ambassade de Grande-Bretagne en Côte d’Ivoire, Colin Wells, le premier secrétaire de l’ambassade d’Allemagne, Meberham Caroline, le premier conseiller à l’ambassade de France, Laurent Souquière et le chargé d’affaires à l’ambassade du Canada, Salah Bendaoud, ont échangé, mercredi à l’Assemblée nationale, avec une délégation du Fpi conduite par son Secrétaire général, Miaka Ouretto. Selon ce dernier, les diplomates ont voulu savoir si le Fpi a définitivement refusé d’entrer au gouvernement ou s’il entendait y entrer après les élections législatives. «Nous leur avons dit que tout dépend du Président de la République. Ce n’est pas à nous de lui imposer quoi que ce soit. Mais ce que nous pouvons dire est que nous restons toujours dans les mêmes dispositions d’esprit. Notre pays a connu des souffrances terribles, inqualifiables. Aujourd’hui, chacun de nous doit faire un effort de dépassement de soi pour faire prévaloir l’intérêt national. Et si des actes encourageants sont posés à notre endroit, qui puissent apaiser nos militants, puisque nous sommes responsables d’un parti politique, nous étions prêts à jouer le rôle qu’on accepterait bien de nous confier», a confié Miaka Ouretto à la presse après la rencontre. Les actes encourageants que le parti attend, a précisé le Sg du Fpi, portent notamment sur la détention de l’ancien Président et ses anciens collaborateurs. «Il faut permettre aux avocats de l’ancien Président et de son épouse de leur rendre visite, ne serait-ce que deux fois par semaine. Et nous qui sommes leurs proches collaborateurs d’avoir la possibilité d’aller les voir au moins une fois tous les deux mois. Je crois que ce serait déjà un acte fort», a soutenu Miaka Ouretto. Qui était accompagné du Sg adjoint du parti, Akoun Laurent et de son directeur de cabinet, Anoi Bruno.
Les diplomates appellent à la décrispation
«Et puis ceux qui sont à la Pergola ou ailleurs, je crois que ce sont des responsables qui ont des domiciles. On peut leur permettre de retourner à leurs domiciles. Et si la justice décide de les entendre, on va les chercher. Surtout que beaucoup parmi eux sont malades comme l’ambassadeur Gnamien Yao», a-t-il poursuivi. «Ça serait un acte très fort de la part du Président qui pourrait créer une nouvelle dynamique», a-t-il estimé.
Selon lui, le Fpi a également dit aux diplomates ses inquiétudes relatives à l’insécurité qui règne dans le pays. Le parti a aussi expliqué qu’il n’est pas entré au gouvernement parce que les autorités n’ont pas discuté avec lui. «Il faut l’avouer, nous n’avons pas été, de façon formelle, approchés. On ne nous a pas envoyé une lettre pour nous inviter par exemple autour d’une table de discussions. On a voulu nous prendre comme ça comme si nous étions quand même des gens en quête de postes ministériels. Or, ce n’est pas le cas», a relevé le Sg. Et de poursuivre : «C’est un devoir pour nous de participer au gouvernement puisque c’est ensemble que nous devons reconstruire notre pays qui a été détruit. Mais ils n’y ont pas mis la forme. Les préoccupations qui sont les nôtres, aucune n’a été discutée. Nous ne pouvions donc pas entrer au gouvernement». Il a également souligné que le souhait des diplomates «est qu’on aille à la décrispation et à la réconciliation».
La même délégation des diplomates a aussi échangé avec le président de l’Assemblée nationale et par ailleurs président par intérim du Fpi, Mamadou Koulibaly. Akoun Laurent qui a participé à cette rencontre a indiqué à la presse qu’elle était consacrée à l’avenir du parti. «Nous attendons des nouvelles autorités des gestes, telle la libération des camarades incarcérés en attendant les procédures judicaires qui prouveront qu’ils sont coupables ou pas. Si les autorités actuelles font un geste, ça nous permettra de travailler avec beaucoup plus d’intelligence», a-t-il déclaré. Il a dit que Mamadou Koulibaly a expliqué aux diplomates que la vision du Fpi «est d’être une opposition républicaine, responsable, pourvu qu’en face, on accepte de discute
Source Frat Mat
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