Barack Obama , un regard toujours tourné vers l'espoir. |
Lors de la récente crise financière qui a secoué le monde et particulièrement les Etats-Unis, Barack Obama, a donné au monde une image du rôle de chef de famille que devrait jouer tout Etat sérieux : celui de tout faire pour que les fondamentaux ne s’écroulent pas et que la vie des citoyens ne s’inscrive pas dans un cauchemar éternel. Ce qu’il a fait et qui devrait servir de cours de politique macro-économique a bien de dirigeants, c’est qu’il a secouru, avec l’argent de l’Etat, de nombreuses entreprises guettées par la faillite, parce que ses concitoyens y travaillent et que le prestige d’un pays ne saurait basculer comme cela, sans résistance. L’autre formidable exploit de Barack Obama, c’est d’avoir eu une foi inébranlable que l’assurance maladie refusée à une partie des citoyens américains n’est que pure injustice. C’est pourquoi, alors que là où des anciens Présidents américains tout aussi illustres n’ont pas réussit, lui, il a pu faire voter cette loi qui rétabli l’égalité entre les concitoyens d’un même pays.
Président de rupture, Barack Obama exprime constamment son attachement à la nature, à l’environnement et prouve, chaque fois que l’occasion lui est donnée, que la puissance technologique ne suffit pas pour tout récréer et qu’il faut éviter de mettre en danger l’univers dans lequel nous vivons pourtant. Dans cette même vaine qui consiste à s’éloigner le plus possible des situations conflictuelles qui créent plus de mal que de bien, le Président américain vient de respecter sa parole en demandant à la date prévue, le retour de la majorité des troupes américaines d’Irak. L’année prochaine, ce sera le tour de celles basées en Afghanistan.
C’est cette franchise, cette rupture, cet humanisme et cette image d’un pays plutôt ouvert que fermé qui perturbe les jaloux du système Obama, les conservateurs, les adeptes de ceux qui se rappellent de leur bon vieux Far West ou tout devrait se régler par la force et sans pitié pour les plus faibles.
Pendant longtemps, les Etats Unis se sont comportés ainsi. Et qu’est ce que cela leur a apporté ? Certainement la capacité de semer la terreur hors de leurs frontières, à assoir une vie à l’intérieur de leur territoire où le matériel, la compétition permanente sont érigés en modèle d’existence et où le crime est devenu quelque chose de banal. Les adeptes d’un tel mode de vie qu’ils qualifient de valeur libérale, feignent à la fois d’ignorer qu’ils perpétuent une vie permanente de labeur. Cela, ne saurait donc être une éthique de vie. C’est pourquoi quand Barack Obama fait tomber ces écailles, leur égo en prend un coup. Mais en réalité le monde n’avance pas en répétant des erreurs mais en les corrigeant et Barack Obama semble être sur la bonne voie.
S.Amara
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